Cha

Cha

lundi 7 juin 2010

Mon CHA-C





Une mise à l'écart, et c'est mon CHA-c qui flotte. C'est le vide qui m'égare et qui me flatte.

Et puis j'étais déjà perdue, dans une embuscade entre la raison et le désir.

Je n'ai pris aucun des deux, j'ai choisi le CHA-c. Et je me suis enfuie, sans réfléchir.

Comme dans un vertige, comme cendrillon avant Minuit.


Une mise en retrait, et c'est mon corps qui dérape, qui s'oublie, poussé par l'envie.

Et puis tout mettre à plat, sans volume, sans faux plis.

Je me glisse, je ressuscite, grâce à mon CHA-C.

Comme CHA.

dimanche 18 avril 2010

Le foetus, se dénude !









Je n'ai pas besoin d'explication, c'est la cause de toutes ces conséquences.
Mais ce qui est sur, c'est qu'il faut que tu te dénudes. Voile toi, & dévoile toi. Fais entrer le mystère, fais naitre le désir.

jeudi 15 avril 2010

Le hasard fera les choses.



Bilan. Traverser et être traversée, projet de vie, tentative de récupération du monde.
Le rythme est donné, elle se verrait bien comme ca, toute la vie.
Le compteur bloqué sur la folie des grandeurs, sur la nuit, sur la musique et la danse, sur des gens qui parlent sans se soucier des horloges. Et les jours passent, & tout est là.

mardi 30 mars 2010

C'est elle, qui donne le rythme.







Tu sais, le coup du lapin; etre féministe c'est faire le coup du lapin aux hommes. Comme ca, par surprise, la nuque brisée par la lutte des femmes. L'égalité des sexes pour leur faire baisser la tête.
Mais ce n'est pas ca mon problème, je ne veux ni l'égalité ni la guerre des sexes, je veux un seul sexe. Le sexe viril, univoque, interchangeable, je veux que tout le monde relève la tête.

Boys Boys boys. Joy Sorman.



Maintenant je veux qu'on me pète la gueule. Etre une fille qui prend les armes et choisit son camp.
Avec un projet, presque un projet secret : s'inviter chez les garcons, s'emparer de leur parole virile- être féministe autrement.

A l'endroit, à l'envers, rien n'a de sens.



Tu vois moi aussi, je m'y perds. Rien n'a de sens, ni même à l'endroit. A l'envers. CHA me renverse.
Je le porte dans tous les sens, de toutes les manières. A bout de bras, a bout de force, c'est une ceinture.
A bout de souffle, c'est un sac.
C'est toi qui joue, avec moi. Avec ma ceinture-sac. Aller porte-moi à ta manière.

lundi 29 mars 2010

A l'ombre, il fait souvent meilleur.



Au jeu de cache-cache, tu as toujours été la plus forte. Je ne t'ai plus revue, à l'ombre de la lumière.
Puis tu t'es retournée, j'ai pris un cliché. Et tu as désertée, au pli d'un désarroi.
Tu étais à des années lumières. A 300 000m/s, j'ai préféré arrêté de chercher.

Il était une fois, un FOIE.



J'écris, j'écris, j'écris, j'écris, j'écris, je crie. J'veux pas d' happy-ending, ni de contes de fées.
Je veux une fin tragique, comme dans les oeuvres d'Euripide.

ATTENTION, fragile.



Un appel à l'aide, on crie - " FRAGILE ! ".
L'enfance s'est enfuie, elle a eu peur de l'age adulte.

S'accorder, se marier. Se tromper.



Rien de mieux, que le noir & blanc. Deux extrêmes qui s'accordent avec fusion.
L'un ne va pas sans l'autre. L'autre fait comme si.
C'est le mariage des sentiments. Détrompez-vous.

La vie est BELLE, avec des LUNETTES.



Elle, son rêve est là. Perdue dans les strass & paillettes. Ou tout se mêle & se démêle.
La vie est belle, avec des lunettes.

Une souple rigidité du mouvement.



Le battement est à la démesure, à la décadence. C'est le crescendo et le decrescendo.
De bas en haut, le haut apparaît en bas. Le mot-dule s'écrit de différentes manières.
C'est la portée, le do est classique, mais pas le dos. C'est la clef majeur, la note musicale.

Prête-moi ta main.



Il aura fallu d'un geste, d'une intention. & d'une attention.
Pour que tout se fragilise, avec une telle agilité.
Défile-toi de nouveau, je réenfile au plaisir.

Comme, comme avant. Au paradis blanc.



Je m'en irai dormir dans le paradis blanc, où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps.
Tout seul avec le vent, comme dans mes rêves d' enfant.
Je m'en irai courir dans le paradis blanc, loin des regards de haine.

Tout ce qui brille.



J'aime mieux que tu m'aimes sans dépenser des sous. Moi je m'en moque, j'envoie valser les trucs en TOC, les cages dorées.
Toi quand tu m'serres très fort, c'est comme un trésor.
Et ca, ca vaut de l'or.


Quand on est très passionné, on s'émeut d'un petit rien. On est bête on est si bien.
Quand on est moins passionné, il se peut qu'on se dise « tiens c'est drôle ça m'fait plus marrer ».

Quand on est très passionné, on vénère son odeur, on respire sa sueur.
Quand on est moins passionné, on peut parfois prendre peur car le corps a ses horreurs.

Quand on est très passionné, on adore absolument, on adule entièrement.
Quand on est moins passionné, on peut penser c'est marrant, ça je l'avais pas remarqué.

Quand la fin a un début.


L'histoire d'une vie, d'un sens & d'un contre sens. Voilà là, le départ. L'histoire commence, au creux d'un livre ouvert, d'un sentiment, d'une matière, et d'une couleur envolée.

C'est le jeu de l'un & l'autre, la grande souffrance d'une petite joie, qui écrit le scénario de mon imagination. Les acteurs ont de l'allure, à l'ombre de la lumière. L'image devient dès lors fugitive, attisant tous les regards.

Le réel et l'irréel s'entremêlent, vers une signification allégorique & psychologique.

C'est l'histoire d'une mode.

VA, VIS, & DEVIENS.