skip to main |
skip to sidebar


Une mise à l'écart, et c'est mon CHA-c qui flotte. C'est le vide qui m'égare et qui me flatte.
Et puis j'étais déjà perdue, dans une embuscade entre la raison et le désir.
Je n'ai pris aucun des deux, j'ai choisi le CHA-c. Et je me suis enfuie, sans réfléchir.
Comme dans un vertige, comme cendrillon avant Minuit.
Une mise en retrait, et c'est mon corps qui dérape, qui s'oublie, poussé par l'envie.
Et puis tout mettre à plat, sans volume, sans faux plis.
Je me glisse, je ressuscite, grâce à mon CHA-C.
Comme CHA.

Bilan. Traverser et être traversée, projet de vie, tentative de récupération du monde.
Le rythme est donné, elle se verrait bien comme ca, toute la vie.
Le compteur bloqué sur la folie des grandeurs, sur la nuit, sur la musique et la danse, sur des gens qui parlent sans se soucier des horloges. Et les jours passent, & tout est là.

Maintenant je veux qu'on me pète la gueule. Etre une fille qui prend les armes et choisit son camp.
Avec un projet, presque un projet secret : s'inviter chez les garcons, s'emparer de leur parole virile- être féministe autrement.

Tu vois moi aussi, je m'y perds. Rien n'a de sens, ni même à l'endroit. A l'envers. CHA me renverse.
Je le porte dans tous les sens, de toutes les manières. A bout de bras, a bout de force, c'est une ceinture.
A bout de souffle, c'est un sac.
C'est toi qui joue, avec moi. Avec ma ceinture-sac. Aller porte-moi à ta manière.